Pourquoi certaines personnes tombent malades pendant les vacances (et comment l’éviter)

Le paradoxe de la pause : pourquoi on tombe malade au moment où on se repose

Tu attends tes vacances depuis des semaines. Le moment arrive enfin… et là, nez qui coule, fatigue, douleurs musculaires, fièvre. Comme si ton corps avait attendu que tu lèves le pied pour lâcher prise.

Tu n’es pas seul·e. Ce phénomène est si courant qu’il porte même un nom : la maladie des vacances ou syndrome du relâchement.

Mais pourquoi cela arrive-t-il ?

Ton corps tient bon… jusqu’à ce qu’il puisse se relâcher

Le stress chronique – qu’il soit physique ou mental – pousse ton organisme à produire plus de cortisol, l’hormone du stress. À court terme, elle t’aide à tenir. Mais à long terme, elle affaiblit ton système immunitaire, tout en masquant les signaux d’alerte.

Quand le stress diminue (au début des vacances, par exemple), ton taux de cortisol chute. Résultat : ton immunité, déjà fragilisée, ne peut plus se défendre aussi efficacement. Les virus ou inflammations latentes trouvent alors un terrain propice.

Les signaux que ton corps était déjà en déséquilibre :

• Fatigue accumulée, masquée par l’adrénaline
• Troubles du sommeil les semaines précédentes
• Maux digestifs ou douleurs musculaires négligés
• Fringales sucrées, nervosité, sensation de « tenir sur les nerfs »

Ce que tu peux faire pour limiter ce phénomène :

1. Prépare ton corps à la descente

Plutôt que d’attendre le dernier jour pour souffler, intègre des temps de récupération progressifs : micro-pauses, cohérence cardiaque, sommeil régulier la semaine précédant les vacances.

2. Soutiens ton immunité naturellement

Certains nutriments sont tes alliés pour prévenir ce type de « crash » :

• Vitamine C : essentielle au bon fonctionnement immunitaire et à la régulation du cortisol.

• Magnésium : t’aide à gérer le stress chronique et soutient la régénération nerveuse.

• Oméga-3 : modulent l’inflammation et renforcent l’équilibre général.

Chez Althéa Nutrition, ce sont les trois piliers qu’on recommande pour les transitions de saison ou les périodes de relâchement. Mais là encore : le plus important est de les intégrer dans ta routine avant que la fatigue ne s’installe.

3. Écoute tes signaux faibles

Plutôt que de repousser la fatigue ou les petits maux, sois à l’écoute de ton corps. Une journée de repos, un repas plus équilibré ou une bonne hydratation peuvent éviter bien des déséquilibres.

Conclusion : Et si ralentir ne devait plus rimer avec tomber malade ?

Les vacances sont faites pour recharger les batteries — pas pour passer une semaine au fond du lit. En anticipant un peu mieux les besoins de ton corps, tu transformes cette période en véritable parenthèse de régénération, et non de rupture.

Et si cette année, tu faisais différemment ?